Aurélien Dougé, danseur, performeur et plasticien, interroge notre perception de l’espace et du temps. Avec ce solo, il nous convie dans un monde liminal où les frontières entre visible et invisible, jour et nuit, intérieur et extérieur, s’effacent.
Mette Ingvartsen et Manon Santkin, une de ses fidèles interprètes, revisitent la matière d’anciens spectacles. Ce solo canalise le foisonnement de vingt ans de travail en une seule nuit sauvage, dans une économie de moyens remarquable.
M se retrouve soudainement dans une ville vide, où le réel vacille et l’étrange s’immisce à chaque coin de rue. Autour de lui des passants hostiles, un chien affamé, une menace invisible qui le traque. Fuir ou combattre ? Rêve ou cauchemar ? Oserez-vous traverser la nuit avec lui ?
Pièce pour neuf danseur·euses, cinq guitares électriques et cinq amplis, la création de Dimitri Chamblas, chorégraphe, et Kim Gordon, compositrice et musicienne, prend corps sous un zeppelin lumineux où surgissent et disparaissent des silhouettes.