Pièce fondatrice d’Emmanuelle Huynh, "Múa" est à vivre comme une expérience où obscurité-lumière, apparition-disparition, silence-musique, danse et immobilité sont les interfaces d’une seule et même chose : l’avènement à soi-même et au monde.
Maurice Ravel ● 1er mouvement de la Sonatine (arrangé par Salzedo pour flûte, harpe et violoncelle)
Claude Debussy ● Trio pour flûte, alto et harpe
Luciano Berio ● Folksongs ● Avec les musiciens de l'ONPL
Aurélien Dougé, danseur, performeur et plasticien, interroge notre perception de l’espace et du temps. Avec ce solo, il nous convie dans un monde liminal où les frontières entre visible et invisible, jour et nuit, intérieur et extérieur, s’effacent.
Mette Ingvartsen et Manon Santkin, une de ses fidèles interprètes, revisitent la matière d’anciens spectacles. Ce solo canalise le foisonnement de vingt ans de travail en une seule nuit sauvage, dans une économie de moyens remarquable.
Le flamenco, c’est d’abord le cante jondo, un chant profond, rugueux, qui demande des voix terriennes, rauques, et se conjugue aussi au masculin avec ici David Lagos et Tomás de Perrate.
Pièce pour neuf danseur·euses, cinq guitares électriques et cinq amplis, la création de Dimitri Chamblas, chorégraphe, et Kim Gordon, compositrice et musicienne, prend corps sous un zeppelin lumineux où surgissent et disparaissent des silhouettes.