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Tempo Rives - Ouverture au monde

Tempo Rives - Ouverture au monde

Tempo Rives investit le jardin des Beaux-Arts avec une programmation éclectique et ouverte pour faire découvrir au plus grand monde la musique dans toute sa variété. Les femmes sont à l’honneur avec pas moins de 9 artistes féminines sur les 16 affiches d’un festival toujours plus inclusif et écoresponsable.
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GRAND ÉCART
Tempo Rives semble à nouveau faire vœu d’exhaustivité. À commencer par le rappeur Sly Johnson (13 juillet) qui tutoie le jazz, le funk et la soul dans un hommage vibrant aux musiques afro-américaines. De la soul et du funk, il y en a à foison avec le live fiévreux des Buttshakers (26/07). Combo Chimbita (12/07) nous transporte dans une explosion de cumbia psychédélique. Les formations locales Da Pontcé (13/07) et Michelle et les Garçons (26/07) se chargent quant à elles de rappeler tout ce que la pop peut avoir de poétique et récréatif. Et jusqu’au jazz avec Laurent Bardaine (19/07) ou au hip-hop symphonique avec Dénote (02/08), rien ou presque ne semble avoir été oublié.
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UN HÉRITAGE RÉINVENTÉ AU FÉMININ
Le festival montre son attachement aux musiques du monde revisitées avec trois concerts où les femmes transcendent les traditions musicales africaines. La soirée du 20 juillet s’ouvre sur l’afro-pop familiale de Kolina, où mère et fille réinterprétent les chants traditionnels béninois sur les productions et mixes dansants des deux fils. Leur succèdent Kutu, où les voix de Hewan G/Wold et Haleluya T/Tsadik plongent les racines ancestrales d’un set hypnotique et incandescent au cœur de la scène alternative éthiopienne. Le 2 août, c’est Djazia Satour qui revendique l’héritage algérien au son d’un folk entraînant teinté de pop.
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DU ROCK SOUS TOUTES SES FORMES
À Tempo Rives, le rock aussi sort des sentiers battus pour brasser une multitude d’influences. Si c’est bien du rock net et sans bavure que les énergiques Flechette (3 août) ramènent de Wigan, ville jumelée avec Angers, celui-ci prendra des formes plus variées lors de deux autres concerts. Tankus The Henge, autre formation anglaise, y jette pêle-mêle funk, ragtime et bastringue lors d’une performance déchaînée. Et les Yemen Blues (27/07) s’affranchissent encore plus des frontières en intégrant blues, funk et influences moyen-orientales dans un live aussi original dans son instrumentation que captivant dans sa forme.
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Sélection Guillaume Goubier

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Photos : Michelle et les garçons © Amélie Vildaer / Kolina © Coline Linder / Tankus the Henge © Solange Terrier

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