5 bonnes raisons d’aller visiter les expositions autour des 5 sens
Parce que c’est un événement, Le Musée des beaux-arts, le Musée Jean Lurçat et l’Artothèque présentent un projet commun d’expositions autour des 5 sens dans l’art contemporain. Une exposition à voir, écouter, toucher, sentir, goûter.
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# Patrick Thibault
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Parce qu’on peut vraiment toucher
Pour une fois, entrer au musée, c’est avoir la possibilité de toucher les œuvres. Toucher, c’est avoir la possibilité d’entrer en contact avec les matières et ressentir différemment ce qui s’offre à nous. Il y a aussi des œuvres qui réagissent au toucher, comme ce Bruit bleu de Cécile Le Talec ou le vernis à gratter et à sentir de Peter De Cupere. Une expérience inédite.
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Parce que c’est une exposition immersive
Alors qu’on entend régulièrement des critiques contre l’art contemporain sur sa portée et sa signification, ici, il est le médium qui nous permet de redécouvrir nos cinq sens. Ainsi, l’exposition n’est plus seulement à voir, on peut aussi la toucher, la sentir, l’entendre et la goûter. Nos sens mis à l’épreuve pendant la pandémie sont ici exacerbés.
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Parce qu’on voit des œuvres différentes
Sculptures, praticables, mode, design… Ici, c’est souvent le matériau qui compte. On s’étonne, on s’émerveille, la surprise est au rendez-vous avec cette veste perruque de Martin Margiela, le Black Swan de Sigalit Landau (un tutu recouvert de cristaux de sel), l’installation en pailles de sucres d’Elizabeth Willing, les Herbes d’Eva Jospin. 34 artistes confirmés et émergents au Musée des beaux-arts.
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Parce qu’elles se répondent
Si l’exposition est plus modeste à l’Artothèque, les œuvres choisies n’en explorent pas moins le rapport aux cinq sens. Au Musée Jean Lurçat, l’exposition de Cécile Le Talec (déjà présente au Musée des beaux-arts) réunit des installations immersives qui renouvèlent le rapport à l’art textile et aux expositions présentées dans ce lieu. Elle offre la possibilité d’entrer dans les mondes qu’elle crée. Coup de cœur pour Panoramique polyphonique.
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Parce que le parcours est tout public
Les enfants et l’art contemporain, c’est naturel. Là où l’adulte cherche trop souvent un sens, une explication, l’enfant se contente d’interagir et vivre l’expérience. Inutile de dire qu’au Musée des beaux-arts, les enfants sont à la fête même s’il faut apprendre à toucher avec modération pour respecter les œuvres. Il en va de même au Musée Jean Lurçat.
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I’ve got a feeling Jusqu’au 7 janvier 2024, Musée des Beaux-Arts, Angers.
Cécile Le Talec Jusqu’au 7 janvier 2024, Musée Jean Lurçat de la Tapisserie contemporaine, Angers
Perceptions Jusqu’au 17 septembre, Artothèque, Angers.
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Photos : Bruit Bleu - Cécile Le Talec © David Riou / Peter de Cupere © David Riou / Black Swan - Sigalit Landau © DR / Panoramique polyphonique © DR / Pauline d’Andigné © David Riou