Au fond de la cour s’ouvrent les portes du Tamil Nadu. Vanakkam (autrement dit bienvenue !) Quelques marches et nous voilà dans le salon traditionnel, à même le sol. Les effluves de lys nous emportent déjà au loin. Le voyage commence avec un délicieux dahl (soupe de lentilles corail). Place au chicken biryani où le riz et la viande de poulet sont parfaitement mélangés avec un dosage précis d’épices et de fines herbes indiennes. On goûte le mutton korma, plat doux et crémeux subtilement relevé. On craque pour des cheese naan (pains au fromage et à l’ail) irrésistibles. Ce passage par l’Inde du Sud est une véritable aventure gastronomique.
C’est sous les verrières des Halles Biltoki bien remplies que nous avons dîné chez Minh. On aurait pu s’installer sur les grandes tables propices à la rencontre, on s’est finalement assis autour d’un tonneau. On a choisi le fameux bò bùn de la maison, originaire de Hué (centre du Vietnam). Sur une base de vermicelle de riz, de fines tranches de bœuf savoureuses, des crudités croquantes, des nems, le tout saupoudré de cacahuètes. On adore le mélange des différentes textures de cette cuisine traditionnelle vietnamienne. Une touche sucrée pour terminer ? Une boule de coco à la farine de riz gluant.
Ce restaurant de street food est né de la passion d’un homme pour les mangas et la nourriture japonaise. 4 200 ouvrages à découvrir sur place ! En famille ou entre amis, il y en a pour tous les âges. On peut aussi y acheter de la vaisselle, des figurines et autres produits japonais. Pratique pour tester des recettes à la maison. Sympa, l’idée de pouvoir découvrir un pan de la culture japonaise dans cet endroit convivial tout en buvant un thé ou un jus de fruit. On s’installe, on commande des onigirazu, petits sandwiches maki ronds à base de riz, légumes et poulet. On y retrouve les marqueurs du maki mais réinventés. C’est frais, c’est bio et il y a des propositions végétariennes et véganes.
Originaire de Chongqing, au centre de la Chine, elle aurait été créée il y a plus de 1000 ans dans la dynastie Song. « Je suis, je suis ? » La fondue chinoise ! On commence par se couvrir d’un tablier anti projection. Dans une marmite avec un séparateur, on opte pour deux bouillons différents. Poulet tomate vs légumes (il y a un végétarien à la table !) La plaque de cuisson est intégrée. On sélectionne 21 portions pour trois : assortiments de viandes de bœuf, raviolis, pâtes à l’encre de seiche, courgette, patate douce, joue de lotte, filet de rouget. On plonge les ingrédients dans les bouillons et on choisit le temps de cuisson. La sauce aigre douce et la sauce sésame sont dingues. C’est fin, délicieux, ludique, inédit, convivial. What else ?
Le restaurant du chef Alex Tessier et de la pâtissière Emmanuelle Moulié, installé dans le quartier de la gare d’Angers, conserve son Bib Gourmand pour la deuxième année.