Cette cour est apaisante avec ce bel arbre central. On choisit des pancakes aux fraises avec du sirop d’érable. Le goût du fruit, la simplicité du produit. On en commande un autre avec des lardons et des œufs aux plats. On a soudainement envie de reproduire cette recette à la maison. On poursuit avec un Benedict english muffin : muffin Anglais, saumon fumé, œufs pochés et une sauce hollandaise. C’est assez généreux et très fin en bouche. Une fois n’est pas coutume, on teste le fameux mocktail de la cour Virgin Beard Berry : sirop de rhubarbe, jus de fraise, jus de citron vert et limonade. On note les différentes propositions végétariennes et vegan. La carte change tous les mois.
Nous avons été placés en hauteur sur un tatami. On enlève les chaussures et merci nos séances de stretching qui nous permettent de tenir le coup ! Une série de gyozas pour commencer. Il s’agit de raviolis japonais garnis d’une farce de légumes et de poulet grillé d’un côté et cuit à la vapeur de l’autre. Sublime ! On enchaîne avec les tempura maison (beignets de légumes et de crevettes frits dans l’huile). Cœur tendre et peau croustillante ! Pour conclure : un himayakko, pavé de tofu frais posé sur une sauce soja salée, recouvert de gingembre et d’oignon vert, de copeaux de bonite séchés. Voilà qui change des simples sushis dont nous avons l’habitude. Belle découverte.
Cuisine de saison raffinée et excellente.
Un super maître d’hôtel qui nous décrit le menu et la carte des vins de façon extrêmement précise. C’est comme si on écoutait un conte gastronomique ! Desserts à volonté.
Carnet Rose, le restaurant Dazuma spécialiste de la fondue chinoise a eu un petit frère ! On vous a déjà présenté l’aîné dans cette rubrique. Nous sommes allés découvrir ce nouveau lieu au plafond superbement décoré. Il propose des plats traditionnels chinois et se transforme en salon de thé l’après-midi. On commande, via une tablette, des rouleaux de poulet cuits à la vapeur, coriandre, salade de choux et sauce soja fermentée, et on poursuit avec un bouillon Sichuan, bœuf mijoté aux épices, carottes et pommes de terre, accompagné d’une sauce pimentée soja, oignons frits et coriandre. Attention aux degrés d’épices qui nous ont fait pleurer de joie ! Mention spéciale pour le bar à sauces avec un vrai coup de cœur pour l’aigre-douce qui nous fait chavirer. En cette nouvelle année, nous avons écrit nos vœux sur des petites cartes en bois qui sont accrochées en hauteur entre les deux salles du restaurant. Taux de réalisation : 100 %.
« Un sourire ne coûte rien, mais il apporte beaucoup, il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne ». Accueilli par un texte de Raoul Follereau sur la borne, on prend place autour d’une table ronde à l’intérieur de ce restaurant feutré. Derrière, une verrière permet de voir les cuisiniers à l’œuvre.
La cheffe de salle, le chef et le sous-chef se sont rencontrés il y a 7 ans au Japon au sein du restaurant français étoilé Olivier à Tokyo. Ce restaurant, c’est l’alliance de la gastronomie française avec des touches d’influences japonaises.
En entrée, on opte pour le pâté en croûte canard, cochon, foie gras, abricot, pistaches. La recette est délicieuse et croustillante. La découverte qui nous laisse sans voix, c’est la déclinaison d’huîtres en 3 façons. Crue : ponzu, shiso. À la vapeur : coulis d’épinard, gingembre, vinaigre rosé. Frit : sauce tartare. On serait capable de tout pour en déguster à nouveau.
On se délecte du poisson poêlé, sauce champignons au porto blanc avec ses gnocchis de patates douces japonaises. La poitrine de cochon du Cantal, confite sauce chaudrée de palourdes au gingembre et lentilles, est servie dans l’assiette telle une peinture. Tous nos sens sont en éveil dans ce restaurant qui nous élève vers les étoiles.
Nouveau nom et nouveau concept pour cette adresse bien connue des Angevin·e·s, et reprise il y a peu par l’équipe de Romain qui a été à la tête de plusieurs établissements. Tout d’abord, un vrai coup de cœur pour la terrasse bâtie autour d’un arbre majestueux. Ce restaurant d’inspiration asiatique et fusion propose une expérience dans le centre-ville historique, à deux pas du château. En solo, duo ou avec une grande tablée, le lieu est propice aux déjeuners d’affaires comme aux repas les plus festifs. On entre et on découvre le tout nouveau décor. Classe et cosy. On choisit le menu du jour sur l’ardoise pour un aller simple au Vietnam. Des nems croquants au poulet en entrée, un phô, soupe de bœuf et nouilles de riz en plat. On clôt le repas avec un dessert de riz gluant accompagné de mangue fraîche. Les recettes sont simples et bien réalisées. Un sentiment d’évasion nous envahit avec tous ces parfums, toutes ces saveurs. On est à Hanoï ! On en feule de plaisir !
La nouvelle adresse de Michaël Pankar, maître sushi, lauréat de plusieurs concours internationaux. 13 couverts placés le long des vitres ou au comptoir qui entoure un plan de travail épuré. On entre dans l’intimité de ce chef que l’on observe en pleine action dans la réalisation du repas. Il revisite la tradition en y ajoutant sa créativité. On est fasciné par les mouvements des mains et du couteau, l’utilisation de tous les accessoires. Une véritable chorégraphie donne vie à ces propositions colorées qui nous font saliver. C’est comme un puzzle qui se monte sous nos yeux. Il y a bel et bien quelque chose du rituel et du sacré dans cette cuisine.
Le midi, le chef propose des «moriawasés», des assortiments avec les produits du moment qui permettent une vraie découverte. Le poisson est de tout premier choix. C’est fin, délicat, étonnant. On se rince la bouche avec du gingembre entre deux bouchées et c’est l’extase. Ici, on est convié à une dégustation doublée d’un spectacle. L’hyper proximité avec le chef rend cette expérience unique et magique.
On y retrouve tous les ingrédients des brasseries typiques parisiennes du XIX e siècle. À la sauce angevine, du lundi au dimanche de 7 h à minuit. Passé la superbe enseigne rouge de l’établissement, on entre véritablement dans une ruche où tout le monde s’active : le maître de salle, le chef de partie, les serveurs. On s’installe au comptoir ou sur de petites tables avec leurs nappes en papier aux couleurs du Bouillon. À la carte, des plats traditionnels français aux prix abordables. On commande des huîtres et du saumon en entrée, une andouillette frites et sa sauce moutarde maison, magret de canard sauce au poivre et purée de pommes de terre. Les plats sont copieux et goûteux. Et comme on les a vues servies à la table d’à côté, on termine le déjeuner avec les profiteroles du Bouillon. On a beaucoup aimé l’atmosphère chaleureuse et le brouhaha de l’établissement qui donne le tournis. Les lampes vintage aux murs et les fresques peintes à la main nous transportent dans un autre temps.
Une vraie surprise que cette adresse cachée derrière la place Lafayette, dans une cour au calme. Ce restaurant inédit à la décoration vintage et colorée propose une carte resserrée autour de recettes simples et savoureuses. On est véritablement à la campagne dans une maison de vacances en plein centre-ville. Olivier, restaurateur, écrivain, animateur radio et bien plus encore, nous accueille chaleureusement comme si nous étions invités chez lui ou chez Mémé. Ici, le maître mot est la simplicité dans l’assiette. Nous déjeunons entourés de souvenirs d’un temps passé, fixés aux murs, sur les étagères, comme dans une brocante à ciel ouvert. Une savoureuse tarte aux légumes, un plat de viande, pommes de terre et salade. Le tout avec en fond sonore une playlist pour retrouver une atmosphère d’antan.