S’y rendre est déjà un plaisir pour les yeux car on empreinte la promenade Jeanne d’Arc et ses magnifiques hôtels particuliers. La grande terrasse et ses oliviers, la charmante bâtisse, la vigne vierge, on est au comble du romantisme et comme transporté dans le Sud. De la fraîcheur en entrée avec l’association pastèque-melon dans une proposition colorée. On essaiera à la maison. On poursuit avec une salade croquante de légumes du jardin, présentée telle une peinture dans l’assiette. On aime le croquant du chou-fleur, la longueur en bouche de la tomate bien rouge et le goût anisé du fenouil. Un plat délicat et plein de saveurs. L’intérieur du restaurant est tout aussi charmant avec sa décoration vintage comme dans une gare. On y retournera
pour tester les plats des autres saisons.

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Place du Ralliement, la porte à côté du Grand-Théâtre, c’est l’établissement de Samuel Albert, grand gagnant de la saison 10 de Top Chef en 2019. Il y propose une sélection de plats qui allient l’Anjou et les saveurs rapportées de nombreux voyages. On commande le tartare de bœuf français coupé au couteau, mayonnaise au wasabi et pickles de légumes. De vrais morceaux de viande dans cette préparation et on sent l’acidité des légumes fermentés, le piquant de la sauce. Plats du jour, poissons, une pointe d’audace… le pari du voyage est gagné. La terrasse est joyeuse et l’établissement sonore. Le parfait combo pour un déjeuner en semaine.

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Où manger des fruits de mer à Angers ? On a posé la question autour de nous, on nous a fortement conseillé la Brasserie de la gare. Quel beau moment. Ouverte depuis 1912, la longévité est un signe de qualité. Depuis la rue, on observe la vitrine où les crustacés attendent d’être choisis. On a opté pour les plateaux du mareyeur. Les huîtres sont goûteuses, les crevettes brillantes et les bulots mayonnaise maison fabuleux. On ferme les yeux, on est dans un port de la côte. Mention très spéciale pour l’île flottante qu’on vous conseille de réserver au moment de la commande. On garde un souvenir ému du dessert signature de la maison.

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Située sur la terrasse du théâtre Le Quai dans la Doutre, on s’y rend par l’ascenseur qui nous propulse au cinquième étage. Arrivée sur la terrasse panoramique avec cette vue unique sur le centre historique et le Château en face, le quartier de la Doutre à gauche et le parc Balzac à droite. En quelque sorte, le restaurant d’altitude d’Angers. Une carte développée autour de burgers, salades, pièces du boucher et plats du jour. Tataki de thon rouge, sauce chimichurri, nouilles de riz, chou blanc, pousses de soja & pak choï. Une recette fusion avec un poisson saisi à l’extérieur et encore cru à l’intérieur. Parfait pour un repas entre collègues, avec son amoureux ou pour une réservation de groupe.

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Le restaurant bistronomique de Stéphane Berger – circuit court et produits frais – propose une cuisine méditerranéenne travaillée avec délicatesse. C’est aussi un bar à vins avec plus d’une soixantaine de références. On le suit à travers l’établissement jusqu’au large patio, à l’arrière, invisible depuis la rue. On s’y sent tout de suite bien. C’est aéré, joliment décoré. Le style industriel et bois de l’intérieur se décline ici aussi. On choisit le tartare de saumon, avocats, oignons rouge et vinaigre de framboise. On aime le goût et les textures en bouche. La carte propose plusieurs verrines sur une base d’écrasé de palet breton. Intéressant ! On opte pour la poire caramélisée au pralin, spéculoos, mascarpone et noisettes. Le fruit est parfaitement mûr et c’est gourmand. C’est la terrasse parfaite pour un after-work. On pense déjà à la privatiser puisque c’est possible !

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En plein centre-ville, à deux pas de la place du Ralliement ! On descend tellement vite la rue d’Alsace que l’on manque de passer à côté de cette jolie terrasse au mobilier coloré qui donne vraiment envie de s’asseoir. Ça serait vraiment dommage de la rater ! C’est Mathias qui nous accueille au Numéro 10, temple de la pizza. La carte est resserrée autour de huit pizzas étalées à la main, à la pâte épaisse et légère à la napolitaine, garnies d’ingrédients frais. On choisit la Numéro 4. Sauce tomate, fior di latte, jambon aux herbes, buratta et pesto. C’est très agréable d’être au cœur des commerces, à deux pas de l’agitation des boulevards et en même temps très au calme en fond de cour. Ce lieu est idéal pour une pause déjeuner.

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Vélénjak désigne un quartier du nord-ouest de Téhéran. À Angers, c’est aussi une de nos terrasses préférées. Derrière le Musée Pincé, dans une petite rue perpendiculaire aux axes les plus fréquentés. Sa terrasse faite de palettes de bois, sa végétation sur treilles et ses lampions la rendent très agréable en soirée. Un midi, nous avons eu la belle surprise de découvrir que le Chef Charles Melisson, auparavant à la tête du restaurant végétalien Ronin, est venu compléter l’équipe. Des entrées végétariennes. Un maximum de fraîcheur avec le carpaccio de courgette, marinade thym et pecorino poivre. Puis découverte des arancini, condiment tomate et tapenade noir, one way ticket pour la Sicile. Cabillaud parfaitement cuit, pesto, pommes de terre sautées et salade. Le tonkatsu de poulet, pâtes fusilli saucé est incroyable, jamais mangé une telle panure !

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C’est en décembre 2019 que Daddy « bistro chaleureux et gourmand » ouvre ses portes. À sa tête, Clément Garnier, formé à l’école Ferrandi mention traiteur et comme pâtissier chez Lenôtre. Ayant du temps devant lui et de l’huile de coude en cette période troublée, il transforme la parcelle, située derrière le restaurant qui sert de garage, en jardin terrasse. Le résultat est bluffant. On emprunte le passage secret derrière la grille pour s’y rendre. On teste les pâtes flambées dans la meule de parmesan, le plat signature de la maison. Le secret du chef est de finir la sauce persil-crème de truffe et d’y ajouter le pesto aux cacahuètes et la baratina. Les pâtes fraîches radiatori sont faites au MIN d’Angers. On comprend pourquoi certains sont tombés sous le charme de cet extérieur et y ont même organisé leur mariage.

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Une cuisine de cuisiniers, option Méditerranée. Et c’est d’ailleurs par la cuisine qu’on entre dans le restaurant. Cette disposition permet dès l’entrée d’humer les parfums délicats des sauces qui mijotent. On aime la grandeur de la salle, l’espace entre les tables avec une mention spéciale pour l’impressionnante collection de vins du Sud. En entrée, un œuf parfait à la crème d’asperges et morcilla, l’équivalent espagnol du boudin noir. La cuisson de l’œuf est réussie, c’est fin et plein de saveurs. On attaque avec le veau confit, purée de carotte au romarin : c’est le chant des cigales dans l’assiette. On termine ce déjeuner en Italie avec le savoureux tiramisu maison qui rend heureux pour entamer l’après-midi! Aucune photo : on l’a mangé trop vite !

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Ce n’est pas qu’un bar à délicieux cocktails. Le Gingko propose aussi le midi une cuisine qui donne une nouvelle couleur à des plats du quotidien. On ouvre le bal avec la reine des cœurs, variété de tomate servie avec de la fêta, des oignons rouges et du basilic fumé au chalumeau. On poursuit avec un cevice de thon. Les cubes de pommes craquent sous la dent, s’ajoutent la coriandre, la texture de la mangue. Les billes de citron explosent en bouche et nous découvrons la saveur piquante de la feuille de capucine. On conclut par une touche sucrée avec ce dessert intitulé : « dans l’esprit d’un snicker ». Tout est là, les cacahuètes, le caramel, la ganache de chocolat, le biscuit. Déconstruire et reconstruire.

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